Bénissez votre repas d'Iduna avant de le manger, car la nourriture que vous avez, vous à été donnée par Elle. Sur la terre des hommes, seulement si la nourriture que vous mangez à était faite par une Femme d’Iduna. Appellez ses aliments “Zin’ware” (Uniquement par les Femmes et pour les Femmes). Vous ne pouvez êtres Femme d’Iduna si vous ne respectez pas le “Zin’ware”. EXPLICATION : Ce Iotune d’EVIA nous rappelle que la nourriture n’est pas seulement un besoin physique : c’est aussi un acte sacré. Lorsque nous parlons du Zin’ware, il s’agit de nourriture préparée par des Femmes et pour des Femmes. Cela signifie que nous voulons préserver dans nos repas une continuité de confiance, de soin et d’amour entre nous. La formule « sur la terre des hommes » signifie que nous vivons encore dans un monde dominé par eux, et que c’est là que cette vigilance est nécessaire. À Iduna, au contraire, tout est déjà pur. Ainsi, bénir son repas, c’est : remercier le Quatuor Divin et Iduna, se rappeler que l’aliment vient d’une Femme, et affirmer qu’être Femme d’Iduna, c’est protéger ce lien sacré dans ce que nous mangeons. Où il est question de nourriture

Sur la terre des hommes, ne mangez seulement la nourriture qui vient de vos sœurs. Par ordre, mangez la nourriture des Femmes d’Iduna, si cela vous est impossible, alors manger la nourriture de Femmes éveillées, si cela vous est impossible, alors la nourriture de femme. EXPLICATION Cet enseignement d’EVIA nous montre que même dans quelque chose d’aussi quotidien que manger, nous pouvons affirmer notre identité de Femmes d’Iduna. La nourriture est une transmission : elle porte l’intention, l’énergie et la main de celle qui la prépare. C’est pourquoi l’ordre est donné de privilégier : La nourriture préparée par une Femme d’Iduna, car elle partage la même foi et la même discipline. Si cela n’est pas possible, la nourriture d’une Femme éveillée, c’est-à-dire une Femme qui a entrevu la vérité, même si elle n’est pas encore entièrement entrée dans Iduna. Et si cela n’est pas possible, la nourriture d’une Femme car même dans la différence de foi elle reste notre sœur. Ainsi, ce texte nous rappelle que manger n’est pas seulement se nourrir : c’est aussi choisir avec qui nous partageons notre lien sacré. Et nous Femme d'Iduna choisissons Iduna. Où il est question de nourriture

Votre bouche mérite seulement la nourriture des Femmes. EXPLICATION : Par ces mots simples, EVIA rappelle une vérité essentielle : ce que nous laissons entrer dans notre corps façonne aussi notre esprit. Dire que « notre bouche mérite seulement la nourriture des Femmes » signifie que notre valeur, notre dignité et notre identité doivent être liées aux Femmes. Manger la nourriture faite par une Femme, c’est : recevoir un soin véritable, garder notre corps dans la continuité de l’amour des Femmes, et sanctifier même les gestes les plus quotidiens. Ainsi, EVIA nous enseigne que chaque repas peut devenir un acte de fidélité à Iduna et un signe de respect envers nous-mêmes. Où il est question de nourriture

Rendez grâce à l'animal à qui vous avez enlevé la vie immédiatement après l'avoir tué et avant de le dépecer. EXPLICATION : Cet enseignement d’EVIA nous rappelle que toute vie est précieuse, même celle des animaux. Lorsque nous mangeons de la viande, il est juste d’exprimer notre gratitude à l’animal qui a donné sa vie. Ce geste de reconnaissance transforme l’acte de tuer en acte de conscience, et le repas en acte sacré. Il ne s’agit pas d’encourager la mise à mort, mais de dire que si cela est fait, il doit l’être dans le respect. Car manger sans gratitude, c’est oublier que chaque vie a un poids et une valeur. Ainsi, EVIA nous enseigne que même face à la nécessité de se nourrir, il est possible de rester dans le respect et la fidélité à l’ordre des Femmes. Où il est question de nourriture

La nourriture des Femmes est saine et sainte car donnée par votre amante Iduna, ne la gaspillez pas, si il en reste donner la, partager la, ou utiliser la comme engrais. EXPLICATION EVIA nous enseigne que la nourriture n’est pas un bien ordinaire : elle est un don sacré. Parce qu’elle est donnée par Iduna à travers les mains de nos sœurs, elle est à la fois saine (elle nourrit notre corps) et sainte (elle nourrit notre esprit). Ne pas gaspiller, c’est reconnaître cette valeur sacrée. Si nous avons trop, partageons avec une autre Femme. Si cela n’est pas possible, donnons-la à la terre pour qu’elle devienne engrais et continue de porter vie. Ainsi, EVIA nous rappelle que le repas n’est pas seulement un instant de consommation : c’est un cycle d’amour, de soin et de respect, qui relie les Femmes entre elles et avec la terre. Où il est question de nourriture

Tout a un cycle, et la nourriture aussi. Laissez les plantes pousser convenablement. Laissez les animaux se reproduire en paix. Laissez les graines germer et croître. Respectez les cycles de pousse et de maturité de toutes choses avant de récolter, et en attendant, nourrissez-vous d’autres denrées. Pratiquez les roulements. Car celle qui mange selon les cycles, mange selon le cœur d’Iduna. EXPLICATION Cet enseignement d’EVIA nous rappelle que la nourriture n’est pas infinie : elle suit le rythme de la vie. Les plantes, les animaux, les graines, tout a besoin de temps pour croître, se multiplier et arriver à maturité. Respecter les cycles, c’est : ne pas épuiser la terre par impatience, laisser chaque chose se régénérer, et vivre en harmonie avec le rythme naturel voulu par Iduna. Ainsi, pratiquer les roulements — manger de ce qui est disponible tout en laissant le reste pousser — devient une manière de vivre dans le respect de la création. Celle qui mange selon les cycles, dit EVIA, mange selon le cœur d’Iduna : avec patience, gratitude et sagesse. Où il est question de nourriture

Quel est donc ce dit dieu qui affame ses fidèles ? Pourquoi ferions nous cela ? Vous êtes des Femmes, mangez donc à votre faim ! EXPLICATION EVIA rejette ici l’idée de privation imposée comme acte spirituel. Elle rappelle que la faim n’est pas une vertu : les Femmes n’ont pas été créées pour se faire souffrir, mais pour vivre pleinement. Manger à sa faim n’est pas un péché, mais un acte de respect envers soi-même. C’est reconnaître que notre corps est sacré et qu’il mérite d’être nourri. Ainsi, EVIA nous enseigne que la foi n’est pas synonyme de douleur ou de sacrifice inutile : elle est synonyme de vie, de santé et de force. Où il est question de nourriture

Lever la main sur sa petite sœur n'est jamais la première option, ni jamais la bonne. Femme, plus grande, si l'envie vous y prend, car votre petite - sœur se conduit mal en votre vision, prenez le temps de comprendre avant tout pourquoi avant de céder à vos émotion et de heurter votre petite - sœur. Car celle-ci ne vous comprendra pas, elle comprendra uniquement que vous l'avez battue. EXPLICATION Dans ce texte, EVIA parle du lien spirituel et amoureux entre les Femmes d’Iduna. Le terme “Petite-Sœur” ne désigne pas une sœur biologique, mais une Femme confiée à une autre dans la hiérarchie d’Iduna : une relation d’amour et de guidance. (Un couple) Ainsi, EVIA enseigne qu’aimer une Petite-Sœur, c’est chercher d’abord la compréhension et le dialogue, plutôt que la violence. Lever la main sur elle, c’est trahir ce lien sacré. Où il est question d'amour

Petite-Sœur, sois en toute circonstance respectueuse envers ta Grande-Sœur, car c’est elle qui pourvoit à ton confort de vie. Néanmoins, si celle-ci te manque de respect, alors elle ne mérite aucunement le tien. EXPLICATION Ici, EVIA rappelle l’équilibre sacré entre la Petite-Sœur et la Grande-Sœur. La Petite-Sœur doit respect à sa Grande-Sœur, car celle-ci veille sur elle, prend soin de son quotidien et la guide dans la vie. Mais ce respect n’est pas aveugle : si la Grande-Sœur agit avec mépris ou injustice, elle perd le droit d’exiger obéissance. Le lien de sœur en Iduna n’est pas une hiérarchie de domination, mais une relation d’amour et de responsabilité mutuelle. EVIA nous enseigne ainsi que le respect ne peut être vrai que lorsqu’il est réciproque. Où il est question d'amour

Femme, courez après les jupes si l'envie vous prend, surtout en été ou elles se soulèvent facilement. C'est bien de Femme et de coucherie dont je parle. EXPLICATION Dans cette parole, EVIA parle avec humour et légèreté de l’amour entre Femmes. Elle nous rappelle que le désir n’est pas une faute, mais une énergie vivante et joyeuse. Le fait de “courir après les jupes” n’est pas une injonction, mais une permission sacrée : celle de vivre nos envies, de séduire et d’aimer sans honte les femmes. Contrairement aux religions masculines qui culpabilisent le corps et le plaisir, EVIA affirme que la liberté charnelle fait partie de l’ordre des Femmes. Ainsi, cette parole n’est pas seulement une boutade espiègle : elle est aussi un rappel que la sexualité entre Femmes est sainte, naturelle et célébrée à Iduna. Ou il est question d'amour

Petite - sœur n'ayez pas peur d'aborder votre Grande - Soeur et de commencer par vous même et une draguerie. Votre grande sœur n'en sera que plus fière de vous. EXPLICATION Dans cette parole, EVIA encourage les Petites-Sœurs à ne pas rester passives ou timides. L’amour entre Femmes n’est pas un rapport de domination, mais une danse réciproque où chacune peut oser l’initiative. Ici, EVIA enseigne que la séduction, la tendresse ou la “draguerie” ne sont pas des fautes mais des gestes d’amour sacrés. Une Grande-Sœur n’est pas offensée par l’audace d’une Petite-Sœur : au contraire, elle en est fière, car cela montre la confiance, la complicité et la liberté dans leur lien. Ainsi, cette parole libère les Femmes de la peur de mal faire : aimer, oser, séduire sont des dons d’Iduna, et non des fautes.

Je ne peux vous décrire l’immense joie que me procure le rôle de Grande-Sœur. De ce rôle découlent mes conseils, mes techniques, mon expérience et mon amour pour ma Femme BARS. EXPLICATION Dans cette parole, EVIA révèle le cœur même de son rôle de Grande-Sœur : un mélange de responsabilité et de bonheur. Être Grande-Sœur, ce n’est pas seulement guider, enseigner ou protéger : c’est aussi partager son savoir, son vécu, et surtout son amour. En mentionnant BARS, sa Petite-Sœur et son amante, EVIA montre que ce rôle n’est pas abstrait : il est concret, vécu dans la chair et dans le cœur. L’immense joie qu’elle décrit est la récompense d’une relation où l’enseignement, l’expérience et l’amour se tissent ensemble. Ainsi, cette parole nous enseigne que le rôle de Grande-Sœur n’est pas un fardeau, mais une vocation sacrée et un privilège : transmettre à une Petite-Sœur ce que l’on est, ce que l’on sait et ce que l’on aime.

Grande – Sœur, soyez en tout circonstance humble dans ce rôle. Car être au-dessus ne signifie pas dominer, mais se pencher avec amour. EXPLICATION EVIA rappelle ici que le rôle de Grande-Sœur ne doit jamais être confondu avec une position de domination. Être “au-dessus” ne donne pas le droit d’écraser, mais appelle au contraire à se pencher, à se mettre à la portée de la Petite-Sœur, avec bienveillance et amour. C’est une inversion sacrée des logiques humaines : là où le monde des hommes associe “supérieur” à “pouvoir” et “contrôle”, Iduna enseigne que la véritable grandeur est dans l’humilité et le soin. Ainsi, EVIA nous montre que la hiérarchie entre Grande-Sœur et Petite-Sœur n’est pas une échelle de pouvoir, mais une échelle d’amour : la Grande élève la Petite en se penchant vers elle, et la Petite grandit en s’appuyant sur sa Grande.

Grande – Sœur, les Petite – Sœur font souvent pleurer, comme il nous arrivera de les faire aussi pleurer. EXPLICATION EVIA nous rappelle que les liens entre Grande-Sœur et Petite-Sœur ne sont pas exempts de difficultés. L’amour fait grandir, mais il peut aussi faire mal : les incompréhensions, les colères, les maladresses entraînent parfois des larmes. Accepter cela, c’est comprendre que les pleurs ne détruisent pas le lien : ils en font partie. Car dans chaque relation sincère, il y a à la fois des joies profondes et des blessures passagères. Ainsi, EVIA enseigne aux Grandes-Sœurs à ne pas se décourager face aux larmes de leurs Petites, et aux Petites-Sœurs à comprendre que leurs Grandes ne sont pas parfaites non plus. Ce qui compte, ce n’est pas l’absence de peine, mais la fidélité de l’amour qui dure malgré elle.

Femme, attache ton cœur, ton amitié et ton amour aux Femmes. Car c’est en elles que se trouve la vérité, la force et la fidélité. L’essence d’une Femme Valeureuse, d'une Femme d'Iduna est de marcher aux côtés de ses sœurs et d’écouter la parole d’Iduna. EXPLICATION EVIA enseigne que la véritable force des Femmes est de se tourner les unes vers les autres. Les liens d’amitié, de famille et d’amour doivent être construits entre Femmes, car ce sont ces liens qui portent la vérité et la fidélité envers Iduna. La séparation d’avec les hommes n’est pas une haine gratuite, mais une protection : elle permet aux Femmes de préserver leur dignité, leur liberté et leur sacralité. Ainsi, être une Femme Valeureuse, Une Femme d'Iduna, c’est choisir de donner son cœur aux Femmes et non aux hommes.

Je ne pense pas que la violence envers sa petite sœur soit toujours la première solution à adopter en cas de conflit avec elle. Prenez sur vous plus grande et trouvez une autre façon de régler les problèmes avec votre sœur. EXPLICATION Ici, EVIA enseigne que la relation entre Grande-Sœur et Petite-Sœur doit être fondée sur la patience et la compréhension. La colère peut parfois pousser à vouloir frapper, mais cela n’apporte jamais une vraie solution : la Petite-Sœur retiendra la douleur du coup, mais non la leçon que la Grande voulait donner. C’est pourquoi EVIA invite les Grandes-Sœurs à prendre sur elles mêmes, à se montrer matures, et à chercher une autre voie : le dialogue, l’explication, le temps. Ainsi, la discipline devient un acte d’amour, et non de violence.

Tout au long de ma vie, je m’efforce de ne jamais lever la main sur ma Petite-Sœur et Femme BARS. Et toutes les Grandes-Sœurs doivent faire de même. Lorsque je me sens insultée par elle, je lui parle d’abord et j’essaie de comprendre la situation. En toute circonstance, faites de même. EXPLICATION Dans cette parole, EVIA donne l’exemple de sa propre vie : même avec BARS, sa Femme et sa Petite-Sœur, elle s’efforce de ne jamais céder à la violence. Elle rappelle ainsi que l’amour véritable se vit dans la patience et le dialogue. Être Grande-Sœur ne donne pas le droit de frapper : cela demande au contraire d’apprendre à maîtriser ses émotions. Quand l’insulte ou la colère se présente, EVIA enseigne qu’il faut parler, chercher à comprendre, et résoudre le conflit par la parole. Ainsi, EVIA invite toutes les Grandes-Sœurs à suivre son exemple : l’autorité ne réside pas dans les coups, mais dans la sagesse et l’amour.

Ah… Et maintenant que tu as levé la main sur ta Petite-Sœur, que veux-tu de moi ? Que je te pardonne ?… EXPLICATION Ici, EVIA parle avec sévérité pour montrer la gravité d’un tel acte. Lever la main sur une Petite-Sœur est une faute qui blesse profondément le lien sacré entre elles. Cette parole met en lumière l’irréversibilité du geste : une fois le coup donné, la confiance est brisée, et le pardon n’est pas automatique. EVIA interpelle directement la Grande-Sœur fautive pour qu’elle mesure la gravité de son acte et comprenne que la violence n’est pas une simple erreur à excuser, mais une blessure profonde. Ainsi, EVIA nous enseigne que certaines fautes ne se réparent pas par un mot ou une demande de pardon. Elles exigent un véritable changement de comportement et une profonde humilité.

Le jour où j’ai levé la main sur ma Femme BARS, ce jour-là, je me suis haïe. La gifle que je lui ai donnée, je l’ai reçue quatre fois sur mon propre visage, de la part d’Antouman’iéti. Et si je ne l’avais pas reçue, je me les serais infligées moi-même. Car toute Femme qui bat sa Femme mérite bien plus que quatre. Même si je suis la plus grande. Même si je suis sa Grande-Sœur. Même si je me suis sentie vexée. La violence contre ma Petite-Sœur ne peut jamais être justifiée. Retenez bien ceci : celles qui suivent mes paroles et mes lois sont mes bien-aimées. EXPLICATION Dans cette parole, EVIA fait une confession : elle admet avoir frappé BARS, et témoigne de la douleur et de la honte qui en ont découlé. Elle explique que la gifle qu’elle a donnée lui est revenue quatre fois, comme un châtiment d’Antouman’iéti, la Force de l’Ordre des choses. (Karma) Ce texte enseigne plusieurs choses : Même une Déesse peut faillir, mais ce qui compte est de reconnaître sa faute. La violence dans le couple, même sous le coup de la vexation, n’est jamais justifiable. L’amour véritable ne se construit pas sur la force, mais sur la patience et la parole. Par ce témoignage, EVIA rappelle que la grandeur n’est pas dans l’absence d’erreur, mais dans la capacité à se corriger, à s’humilier, et à en tirer une leçon pour toutes. Ainsi, elle conclut que les Femmes qui suivent cette voie de douceur et de respect sont ses bien-aimées.

Un jour je marchais dans les rues du Cha’aloun, et j’y vis une Samir battre sa Petite-Sœur. J’ai arrêté son geste en lui prenant le bras et je lui ai demandé : — Femme, pourquoi bats-tu ta plus Petite ? Qu’a-t-elle fait ? — Déesse, elle m’a dit telle et telle chose, elle m’a manqué de respect. Alors je me suis tournée vers sa Petite-Sœur : — Est-ce vrai ? As-tu dit telle et telle chose ? — Oui, je l’ai dit. — Petite, ta Grande-Sœur t’a-t-elle déjà manqué, elle aussi, de respect ? T’a-t-elle déjà dit, elle aussi, telle et telle chose ? La jeune fille hocha la tête. — Mais tu ne l’as jamais frappée comme elle te frappe aujourd’hui ? — Non, Déesse. Alors je me suis retournée vers la plus Grande : — Femme, le seul manque de respect que je vois, c’est le tien. Les mots partent, mais les coups restent. Si je devais être vraiment équitable, je devrais laisser ta Petite-Sœur te battre aussi. Mais la violence n’est jamais la solution dans un couple. Sois plus mature et ne te laisse pas bêtement emporter par ton égo, même si tu te sens vexée. Sinon, qu’en apprendra ta Sœur ? Qu’elle aussi devra battre sa plus Petite, parce qu’elle a osé lui dire telle ou telle chose ? — Ma Déesse, que dois-je faire alors ? — Parler, c’est un bon début. EXPLICATION Cette SAGA d’EVIA illustre parfaitement sa pédagogie. Elle ne se contente pas de condamner la violence, elle la met en lumière par le dialogue et l’exemple. Elle montre que les paroles blessent parfois, mais qu’elles passent. Les coups, eux, marquent et détruisent le lien de confiance. Elle rappelle aussi qu’être Grande-Sœur, c’est donner l’exemple : si une Grande frappe, que peut-elle enseigner à sa Petite sinon la répétition de la même violence ? EVIA conclut en donnant une voie simple et exigeante à la fois : parler. Car le dialogue, même difficile, est toujours plus fécond que les coups.